Deux jeunes talents suisses racontent le camp «Respect your talent»

Sur la base de quelle performance êtes-vous parvenus au camp «Respect your talent»?
Sev Albrecht: L’été dernier, lors du championnat d’Europe au Monténégro, j’ai été désignée joueuse du match contre l’Autriche. Cela m’a permis de participer à un petit atelier pendant le championnat. Maintenant, j’ai aussi pu participer au camp «Respect-your-talent» qui s’est déroulé à Vienne pendant trois jours.
Nicolas Waldvogel: Mon camp «Respect your talent» s’est déroulé à Budapest. J’ai pu y participer parce que j’ai été «Player of the Match» lors des derniers Championships à Skopje. J’ai ensuite été accepté dans le programme et j’ai ensuite reçu l’invitation pour visiter le camp en Hongrie.

Qu’est-ce qui t’a le plus impressionné dans le camp?
Sev: Nous avons été invités à Vienne et avons participé à de nombreux ateliers intéressants. Tout d’abord, nous avons été jetés dans le grand bain. Nous avons dû répondre à une question devant la caméra avec un micro, selon un scénario donné. Ensuite, nous avons analysé les interviews. J’ai été particulièrement impressionnée par le fait que le langage du corps et les expressions faciales sont très importants et que le contenu ne représente qu’environ 7 pourcents. En ce qui concerne les «réseaux sociaux», nous avons appris qu’il faut toujours réfléchir très bien avant de poster quelque chose, car cela peut toujours être utilisé contre ta personne. Le deuxième jour, nous avons eu des ateliers sur les thèmes droits du sport, la lutte contre le dopage et «Mental Fitness». Ensuite, nous avons regardé les demi-finales de la Coupe du monde féminine et avons simulé des interviews à la mi-temps, en nous mettant dans la peau d’une joueuse. Le dernier jour, nous nous sommes surtout penchés sur le thème «Dual Career».
Nicolas: Ce qui m’a le plus impressionné, c’est la proximité et l’échange personnel avec les ambassadeurs et les experts de l’EHF. Ces ambassadeurs ont presque tout réalisé dans leur carrière, ce qui a permis de recueillir des expériences importantes et très passionnantes de première main. Pendant le camp, l’accent a été mis sur plusieurs domaines en dehors du terrain de jeu. Il s’agissait par exemple de savoir comment se présenter au mieux à la télé, de tout ce qui concerne l’anti-dopage ou encore la loi sur le sport. L’un des moments forts a certainement été la soirée au cours de laquelle nous avons pu regarder deux matchs de l’Euro en direct dans la salle.

Quelles connaissances en retires-tu pour ton avenir dans le handball ?
Sev: Je sais maintenant que la posture et les mimiques sont importantes lors d’une interview. Je retiens aussi qu’il faut toujours relire les contrats plusieurs fois et faire attention aux moindres détails. Et: il est important d’avoir un autre loisir que le handball.
Nicolas: J’ai appris beaucoup de choses nouvelles et je peux aussi en retirer beaucoup, que ce soit dans le domaine mental ou dans la vie d’un sportif de haut niveau en général.

Est-ce que tu t’es fait de nouveaux amis ? Avec qui resteras-tu en contact ? Sev : Notre camp a déjà eu lieu en novembre. Pendant les fêtes de fin d’année, j’ai discuté avec ma colocataire suédoise. Elle m’a parlé d’un jeu de cubes-cadeaux, que j’ai ensuite essayé avec ma famille – et c’était très amusant. Je suis également restée en contact avec ma collègue autrichienne.
Nicolas: Bien sûr, ce genre d’événement favorise toujours les relations humaines. J’ai pu nouer de nombreuses amitiés. J’ai encore des contacts réguliers avec l’un ou l’autre. Tous ont quelque chose en commun qui les unit, et c’est le handball. Peut-être que nous nous rencontrerons un jour dans un club en tant que membres d’équipe ou lors d’un match international.

Source: Raphael Bischof (Text), EHF (Bilder), Muriel Fiechter (Übersetzung)